Cas cliniques
« Ce que je n’ai pas dit » – Version intégrale et enrichie
« Ce que je n’ai pas dit » met en scène un face-à-face imaginaire entre Freud et Lacan, entre chair et lettre, entre plainte et structure.
Freud accuse Lacan d’avoir transformé la psychanalyse en machine froide, un nouvel organicisme où le sujet se perd ; Lacan revendique sa logique, son style, son vide.
De ce duel vibrant naît une question laissée au public : que faisons-nous de ce qui n’a jamais été dit ?
« Ce que je n’ai pas dit » – Acte V – La couture
La lumière est chaude, presque dorée. Le miroir fissuré laisse passer un rai de lumière plus franc. L’étoffe est étalée au sol entre Freud et Lacan. Ils tiennent chacun un pan. Le public sent que le dialogue touche à un point culminant.
« Ce que je n’ai pas dit » – Acte IV – L’étoffe dépliée
Lumière : un faisceau frappe le miroir. Freud tire lentement quelque chose d’invisible. Peu à peu, une longue étoffe sombre glisse au sol, bruissante. Lacan s’est levé. Il regarde avec méfiance, mais aussi une curiosité qu’il ne cache pas.
« Ce que je n’ai pas dit » – Acte III – Le fil tendu
La lumière est plus basse. On sent une fatigue dans l’air, mais aussi une tension qui ne se relâche pas. Freud reste près du fauteuil, Lacan sur le divan. Le miroir brisé capte à peine la lumière, comme s’il écoutait.
« Ce que je n’ai pas dit » – Acte II – Le transfert et l’oubli
La même pièce. Le miroir brisé semble désormais traversé par une lumière plus chaude. Freud est assis sur le divan, regard tourné vers le plafond. Lacan marche lentement en cercle. Il ne fume plus.
« Ce que je n’ai pas dit » – Acte I
Vienne. Une pièce vide. Un fauteuil. Un divan. Un miroir brisé dans un coin. Freud entre, l’air fatigué mais ferme. Lacan l’attend déjà, debout, cigare tordu à la main, sourire contenu. Ils se saluent sans mots. Le dialogue commence.
Madame « Crêve »
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L’objet dans l’angoisse
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“Voilà la grande erreur de toujours : s’imaginer que les êtres pensent ce qu’ils disent”
Jacques Lacan